La Calculatrice
Vers le milieu du XXème siècle, l'histoire des calculatrices est aussi celle des ordinateurs, étant donné que leur taille ne permettait pas d’en faire des calculatrices « de poche ».
Néanmoins, peu à peu les machines se débarrassent de toutes leurs pièces mécaniques et bénéficient des progrès de la miniaturisation.
Grâce aux transistors puis aux circuits intégrés, les ingénieurs de Texas Instruments mettent au point la première calculatrice à circuits intégrés en 1972, la TI2500 (voir photo ci-dessous)
TI2500
Le marché de la calculatrice de poche est né. Hewlett Packard vient y rejoindre Texas Instruments, ainsi que les Japonais Sharp, Casio et d'autres marques aujourd'hui disparues.
La mémoire de ces calculatrices est volatile et l'affichage est constitué de LED rouges à 7 segments.
Très rapidement, les calculatrices sont composées d’écrans à cristaux liquides qui ont l'avantage de pouvoir afficher beaucoup plus d'informations mais aussi de faire de sérieuses économies de piles !
La bataille des constructeurs sur les performances apportera à Hewlett Packard une excellente réputation dans le domaine scientifique et des fans inconditionnels de la marque.
Cette course vers le haut de gamme fera naître des calculatrices programmables, notamment en langage basic, jusqu'à ce que Casio ait l'idée géniale de mettre sur le marché la première calculatrice graphique, la 7000G (voir photo ci-dessous).
Les calculatrices graphiques s'imposent alors pour leur facilité d'utilisation par rapport aux calculatrices programmables. En effet celles-ci offrent aux étudiants et aux scientifiques toutes les fonctions dont ils ont besoin sans avoir à les programmer.
Casio 700G
Aujourd'hui, les calculatrices haut de gamme intègrent des fonctions de calcul symbolique. Les plus performantes comme la TI89 (voir photo ci-dessous) permettent les développements, factorisations d'expressions littérales, dérivations, calculs d'intégrales, etc.
TI89