Le boulier russe
Le vrai nom du boulier russe est S’chyoty ou
Stchoty, ce qui, traduit du Russe, veut dire « compte ». Le boulier russe, apparut
aux environs du XVIII éme siècle en Russie,
était encore utilisé dans tout dans le pays à la fin du XX éme siècle, notamment dans la finance russe.
Il a principalement été utilisé
dans les commerces, les marchés et les écoles au temps de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS), au détriment même des premières calculatrices électroniques. De nos jours, le boulier russe est tombé en désuétude et a rapidement été remplacé par les microcalculateurs.
On retrouve
des bouliers similaires dans les contées environnantes telles que l’Iran (sous le nom Choreb) ou la Turquie (sous le nom Coulba). Le Stchoty a même été importé jusqu’en France aux alentours de 1820 par Jean-Victor Poncelet, un mathématicien au service de Napoléon, prisonnier lors de la campagne de Russie. . Ce boulier a notamment été utilisé dans les écoles communales de France aux alentours du XIXème siècle pour l’apprentissage du calcul aux enfants.
Le boulier russe est composé de
10 boules par tige. Elles ne sont pas séparées physiquement mais
les deux du milieu (la 5ème et la 6ème) ont une couleur différente des 8 autres boules afin de faciliter la lecture. Toutes les boules sont unitaires ; le boulier est adapté au systéme monétaire russe, le rouble.
Le S’chyoty s’utilise sur un plan horizontal, à plat. Le nombre de chiffres contenus dans un nombre correspond au nombre de tiges à utiliser. En partant de la droite nous avons les unités, les dizaines, et ainsi de suite. Dans le cas d’un calcul avec une virgule, on repousse la rangée des unités aussi loin que l’inscription des chiffres se trouvant après la virgule le nécessite.
boulier russe